Sophrologie et addictions

Qu’est-ce qu’être addict à quelque chose ? Nous pouvons devenir addicte de tout un nombre de choses plus ou moins dangereuse pour la santé. Il n’y pas que des substances comme le tabac, l’alcool ou les drogues. Il y a aussi le café, le sport, le travail qui peuvent devenir l’objet d’une dépendance. Leurs versions comportementales sont également fréquentes : jeu, vidéo ou non, les réseaux sociaux, le téléphone et l’ordinateur. Ce qui différencie l’habitude de la dépendance réside dans la mise en danger et dans le fait de ne plus pouvoir s’en passer. Il y a donc souffrance. Le manque, cette dimension obsessionnelle devient alors quasi compulsive. Cela finit par nuire, non seulement à la santé physique, mais aussi mentale, sociale, familiale et professionnelle. Rompre avec une addiction, c’est donc reprendre possession de son existence et favorisant un état global plus positif.

Faites d’une addiction un passé. Rompre avec une addiction pourrait revenir, d’une certaine façon, à reprendre le cours de notre existence, là où nous l’avions laissé, avant cette bifurcation existentielle. Nous reprenons alors un rythme de vie plus saint, un présent plus satisfaisant, une vie plus libre. Rompre avec une addiction c’est faire la différence entre la vie d’avant et la vie d’après. C’est constater que nous avons en nous les ressources positives, les capacités de résilience largement suffisantes pour conquérir une nouvelle fois notre liberté, notre dignité, et donner du sens à notre existence.

Le rôle du sophrologue face à une personne addicte. Dans le cadre de l’addictologie, un sophrologue ne doit pas agir seul. Il ou elle doit se placer en complément d’une thérapie avec des spécialistes tels que psychologues, psychiatres, addictologues. Sauf si ce dernier possède une formation solide en la matière. La formation en sophrologie tel que réalisé en Sophrologie Caycédienne offres des moyens efficaces durant les 3 cycles. Le cycle fondamental permettra de pouvoir assister la personne et l’aider pour rompre avec son addiction. Cette dernière pourra déjà faire face au quotidien, préparer l’arrêt et renforcer ses capacités pour vivre sans l’objet de sa dépendance. Les cycles Radical puis Existentiel vont permettre de déployer un ensemble de technique conduisant à faire émerger le sens de son accoutumance.

Donner du sens à son accoutumance. Il est tout à fait possible que nous devenions addicte à un produit ou à un comportement parce que celui-ci permet d’éviter une sensation de mal-être. Les causes de cette sensation négativement vécue sont à l’origine de ce comportement devenant dangereux. Nous retrouvons ici la théorie du refoulement de Freud. En prenant une substance ayant un effet soulageant, nous ressentons une sensation agréable au lieu de cette souffrance quelle que soit sa forme. Avec la répétition nous maintenons un niveau acceptable et renforçons notre dépendance. Pouvons-nous dire que grâce aux pratiques de Sophrologie Caycédienne, nous faisons émerger à la conscience les mécanismes de refoulement ? Pour l’avoir expérimenté, je pense que cela soit possible. Comprendre le pourquoi permet de faire émerger le comment s’en passer.

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