Pourquoi le joie de vivre, sa vie

La société est devenue profondément anxiogène. Les média sont porteurs de mauvaises nouvelles, voire annoncent la fin du monde. Pour certains les 4 cavaliers de l’Apocalypse sont déjà là. Epidémie, c’est fait. La guerre est en cours. La famine, c’est pour demain. Ils ne cessent de répéter à longueur de journée toutes les menaces qui pèsent sur nous. L’état « parent » de la fin des années 2000 se révèle impuissant. L’éducation, l’hôpital, l’économie tout est présenté en état de faillite. Pour une partie croissante de la population, il est difficile, ou à de très rares occasions, de se projeter dans un avenir rassurant encore moins heureux. Les étudiants que je côtoie sont globalement en état d’apathie. l'OMS annonce plus de 25% de la population mondiale avec des sympthômes dépressifs. Pour faire face, les marques et le marketing cherchent à réenchanter le consommateur, c’est tout dire. Vers qui se tourner ?

Vers soi. Avant tout c’est en soi que se trouve la solution. Beaucoup de techniques plus ou moins crédibles proposent depuis 20 ans du « bien-être ». Elles conduisent à un état acceptable qui résiste peu aux dissonances cognitives. Il faut alors revenirrégulièrement pour refaire le plein, ou presque d'un état relaxé et d'un esprit appaisé si ce n'est un peu plus endormi.

La sophrologie Caycédienne ne vise pas de la relaxation comme finalité. L'objectif est le dévoilement de conscience. La méthode conduit à lever tous ces voiles que nous mettons sur notre propre conscience avec chaque information ou perception que nous avons de nous-même et du monde qui nous entoure. Idées reçues, biais cognitifs, fakes news comme bads news, critiques et remarques acerbes de notre part comme de celle des autres viennent, comme la boue qui se dépose, cacher cette conscience. Par la pratique, tout ce qui cache notre psychée et surtout la pollue, se soulève pour dévoiler comment nous sommes et qui nous sommme vraiment.

La sophrologie caycédienne n’est donc pas du développement personnel. c’est de la réalisation personnelle. Se réaliser soi, se n’est pas s’accepter tel que l’on est, c’est se reconnaître comme on est dans son intégralité physique et mentale. Ici apparaît la source de notre confiance. Se réaliser, c’est incarner et faire vivre ses propres valeurs pour vivre en harmonie avec ce et ceux qui nous entourent. Cette prise de conscience, cet état d’être au monde, conduit à faire émerger en soi le sens de notre existence.

La prise de conscience de soi, conduit à la joie. Le sentiment qui apparaît avec le dévoilement de soi, est une joie. Ce n'est pas un éclat de joie, mais un état de vivre en joie, douce, sereine et stable.

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